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Le rocher et la statue de St-Stapin

La légende de Saint-Stapin

Etymologie du mot STAPIN d’après Bertrand de Vivies:

Stare : verbe latin: se tenir debout sur ses jambes.

Espie : dérivé de estapo, indique une étape ou celui qui donne une étape.

Estapiner : dans le dictionnaire provençal de Mistral, sautiller d’un pied sur l’autre.

Trois étymologies intéressantes dans la mesure où elles touchent directement aux pieds dont St Stapin est chargé d’alléger les maux.

Stapin serait né au début du VIIe siècle dans un hameau près de Dourgne appelé En Lanet. Ce hameau garde le souvenir de cette naissance au lieu-dit Les Mirgues ou Les Mourgues.

En effet, au milieu des champs, se trouve une parcelle de terre non cultivée que les gens du hameau appellent “Lou Camp de Sant Estapi”.

Là se trouve un puits en partie comblé dans lequel on venait autrefois chercher de l’eau car celle-ci était bonne pour les femmes qui voulaient être fécondes.

Stapin préfère la vie érémitique aux plaisirs de la vie courante et, pour cela, il décide de vivre seul sur un plateau désertique appelé aujourd’hui “Désert de St Ferréol”.

Très vite sa popularité augmente: il est connu pour sa sagesse et surtout pour ses guérisons; l’histoire (ou la légende) nous dit qu’il guérissait les goutteux, mais aussi les infirmes et les malades de toutes sortes; on venait ainsi le consulter de très loin.

Au milieu de sa vie, peut-être vers l’an 685, il est sollicité pour devenir l’évêque de Carcassonne: cette idée lui fait peur. On vient jusqu’à Dourgne pour le chercher, il se cache alors dans les grottes de la région, notamment dans le Trou Cruzel. On le décide enfin, mais il ne peut résister à l’attrait de ses montagnes qu’il vient revoir souvent. Sur son chemin, entre Dourgne et Carcassonne, il se repose à Ventenac, petit village de l’Aude qui le vénère encore aujourd’hui.

Il quittera son poste quelques années avant sa mort pour revenir dans les montagnes de Dourgne.