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Vue générale de Dourgne

Les origines de Dourgne

Le blason de Dourgne
Le blason de Dourgne

La communauté de Dourgne est très ancienne et, qui dit communauté dit paroisse. Monseigneur St Pierre, comme on disait autrefois, était le chef de la paroisse. Les clefs sont donc devenues les armes de la ville.

Ref : livre Bernard Lagarde « Dourgne, il est une vie sous la poussière des archives. » Collection Lauragais patrimoine 2012

D’après Théophile AZEMAR, Dourgne est désigné dans les chartes sous différents noms: Dorniam, Dorinianum, Durnanum Castellum. Des titres anciens la placent “in Ribiera Torrone”, deux désignations celtiques.

Existe-t-il un rapprochement entre la “Dourno” patoise servant à emmagasiner l’eau et la dépression profonde des gorges du Taurou ?

Nos ancêtres les Gaulois habitèrent très certainement le site: des vestiges de colonisation romaine sont connus à Contrast, au Plolis, à St Chipoli et à Bernicault.

La Fontaine de Moniès, au fond du Baylou, était très certainement connue et utilisée par les druides celtes pour le culte des dieux et de la nature: n’étaient-ils pas déjà des moines, (moniès)? Le “Camis das Roumious” ou “Cami Saïssagués” de Massaguel à Lampy,  était une voie romaine qui partait plein sud de la grande Route Romaine passant par Viviers, Verdalle, St Amancet. On peut en voir encore certains tronçons recouverts de gros pavés très grossiers sous la carrière, rejoignant l’ancien chemin des crêtes qui conduit au Camp Romain du Plolis (ou Plaulis) pouvant être lui-même une sorte de promontoire avancé à partir duquel tout mouvement dans la plaine pouvait être observé.

Notre région n’échappe pas à l’invasion barbare qui fait basculer l’Empire Romain. Le Haut Languedoc devint ainsi la propriété des Wisigoths puis des Francs. Ainsi trouvons-nous à 813m au-dessus de nos toits, le Mont Alric, très près d’une Villegoudou qui pourrait être la ville des Goths.

Le premier document qui nous parle de Dourgne et de son château est le testament d’HUGUES, évêque de Toulouse, rédigé vers 960.

1140. Au pied de la Montagne Noire, sont installées deux seigneuries puissantes : celles de Dourgne et d’Hautpoul. Comme celles de Saissac et de Cabaret sur le versant méridional, elles contrôlent le débouché des vallées permettant de traverser aisément le massif.

1178 à 1240, RAYMOND, petit-fils d’Isarn, se trouve mêlé à de graves événements. Coseigneur de Dourgne, suspecté d’attachement à l’hérésie cathare, il voit Dourgne et son château rasés en 1212 par Simon de MONFORT, envoyé par le roi de France s’inquiétant pour son royaume.

Toujours d’après Théophile AZEMAR :

1301, le roi Philippe IV le Bel, venant du futur Revel, descend à Sorèze pour y sanctifier la sainte Quarantaine auprès des religieux du monastère de la Sagne.

En même temps, du côté opposé de la ville et longeant la montagne, arrive une longue file de jeunes gens en habits de fête et portant chacun un rameau de romarin, plante odoriférante poussant très bien dans notre sol.

En tête de cette procession, l’on remarque le clergé, portant la croix pastorale et une bannière au buste d’un évêque. Ces hommes jeunes sont des enfants de l’ancien Dourgne qui viennent demander au roi la reconstruction de leur cité non loin de l’Oratoire de St Stapin, leur compatriote, et sur un emplacement favorable au tissage de la laine. Leur requête prouvait leur orthodoxie et leur désir de  créer une industrie nouvelle; il n’en fallut pas plus au roi pour qu’il permette de bâtir le Dourgne actuel.

Le village du Taur ou Taurou, appelé aujourd’hui La Rivière, était absolument plat et donc inadapté pour recevoir une bastide du XIVe  siècle dont l’élément principal est la motte ou l’élévation qui rendent sa défense possible. Aussi, nos ancêtres se portèrent-ils à une petite distance de là, et choisirent l’emplacement actuel.

Comme Dourgne était destiné à l’élevage des brebis et au tissage de la laine, le premier soin des nouveaux habitants fut de dévier la rivière du Taurou tout entière; le faubourg de la nouvelle ville s’organisa pour recevoir les artisans de la draperie.

Quelques dates :

– vers 1540 : construction de l’église St Pierre. La construction de l’église St Pierre et de ses chapelles se terminait au moment où les luttes religieuses commençaient en France. L’église fut très endommagée le 6 juillet 1572.

– 27 juin 1631, la peste se déclare à Dourgne.

– 8 février 1790 : première municipalité à Dourgne.

– 22 mars 1790 : Dourgne est érigé en chef-lieu de canton.

– 1810 : la chapelle de St Ferréol, détruite durant les dures heures de la Révolution, est reconstruite.

– 1828 : 2300 habitants sont recensés à Dourgne.

– 1830 : une demande d’un bureau de distribution des postes est déposée le 2 février.

– 1833 : M. CASSANAC, maire de Dourgne, inaugure le cimetière de Fondouce.

– 1848 : le grand marronnier près des arcades, l’Arbre de la Révolution, est planté.

– 1865 : les premières démarches pour l’obtention d’une ligne télégraphique sont faites.

– 1866 : un corps de sapeurs-pompiers est créé.

– 1885, 27 et 28 décembre : la statue de St Stapin est érigée sur le rocher de l’Abbade.

– 1888, 21 mai : une nouvelle croix en fer est mise en place et bénie sur le désert de St Ferréol.

– 1889, 4, 5, 6 août : arrivée de la relique de St Stapin à Dourgne en provenance de St Denis de la Croix Rousse de Lyon.

– 1890, 15 janvier : la première pierre de l’abbaye d’En-Calcat est posée.

– 1891, 5 juin : la première pierre du couvent de Ste Scholastique est posée.

– 12 novembre 1922 : inauguration du monument aux morts.